Perte de motivation au travail, impression de tourner en rond, besoin d’indépendance, de nombreux facteurs peuvent pousser une personne à choisir la reconversion professionnelle. Et alors que certains hésitent, d’autres décident de se lancer. Mais on ne change pas de métier du jour au lendemain. Il faut se poser les bonnes questions et réfléchir à un plan d’action. Aussi, la formation constitue un passage obligé.
Changer de métier : un projet qui se prépare
En France, la reconversion professionnelle est un marché à part entière. Bien qu’entre 2010 et 2017, seulement 32% des Français actifs ont changé de métier, les jeunes sont deux fois plus nombreux à s’intéresser à cette possibilité. Ce qui veut dire que, d’ici quelques années, la pratique sera plus en plus courante. Toutefois, il s’agit d’un choix d’une vie. Ainsi, il n’autorise pas les coups de tête.
Avant de se lancer, on doit prendre un peu de recul pour bien étudier ses motivations. Pour cela, on peut faire appel à un psychologue ou un coach. Ces professionnels aideront la personne à percevoir ses aspirations et à déceler ce qui ne lui plaît pas dans sa profession actuelle. Ensemble, ils essaieront de comprendre les réelles sources du problème et les solutions les plus adaptées.
Si la reconversion professionnelle est la réponse la plus favorable à son mal-être au travail, la première étape consistera à faire un bilan de compétences. Cela permettra de définir le métier qui correspond à son profil. On doit ensuite élaborer un plan d’action. Afin de mieux préparer son projet, le salarié décidera généralement de démissionner ou demander un long congé. Enfin, comme tout travail nécessite des aptitudes techniques, il faudra suivre une formation continue diplômante.
La formation : une étape indispensable
Pour réussir une reconversion professionnelle, la première règle consiste à bien s’entourer. Famille, amis, coach et entrepreneurs, autant de personnes qui peuvent apporter leur aide à la concrétisation de son projet. Ensuite, il sera nécessaire de se former au métier de ses rêves. En effet, que l’on souhaite travailler dans le milieu artisanal, de l’agriculture ou bien de la nouvelle technologie, il faut avoir une réelle maîtrise de son activité. Ceci est d’autant plus vrai lorsqu’on prévoit encore d’intégrer une société qui œuvre dans le secteur de ses aspirations. Cela permettra de favoriser l’accès à l’emploi ou aux stages.
Afin de réaliser les formations, il est possible de bénéficier de quelques aides. On peut par exemple demander un CIF ou un « congé individuel de formation » pour suivre des cours de longue durée. Aussi, tout salarié a droit au CPF ou « compte professionnel de formation » pour se former durant une courte période. Il existe plusieurs organismes qui proposent des formations continues diplômantes en France. Celles-ci se portent sur plusieurs métiers, comme celui de la vente, d’aide à la personne ou encore du secourisme.